Page d’accueil  QUE VOIR  Francisca Labroche – Route près de l’Ermitage de Santa Ana

Francisca Labroche

Photographie fournie par Getxoko Liburutegiak - Bibliothèques de Getxo

Francisca Labroche fut beaucoup plus que la veuve de Máximo Aguirre, homme politique et entrepreneur visionnaire qui établit le plan pour convertir les marais qui couvraient la zone de Santa Ana et Las Arenas en des aires urbanisables. Après la mort de celui-ci, sa veuve, aidée de ses fils Eduardo et Ezequiel, fit de ces terrains la ville de villégiature pour la bourgeoisie de Bilbao du XIXe siècle.

La route Francisca Labroche démarre sur la place du Pont Bizkaia, déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 2006. Un point de départ symbolique, car c’est sur cette place qu’arrivaient les estivants qui venaient de Bilbao.

Laissez-vous diriger par Francisca à travers le quartier de Santa Ana, où vous découvrirez l’importance de sa première construction, jusqu’à Romo. Ce quartier accueillit les premières petites industries de la commune : la fabrique d’huile, celle de graines, celle d’épingles… Et la fabrique de couverts et d’objets religieux de Matías Romo.

FRANCISCA LABROCHE (1804-1867)

Née d’un père originaire de Saint-Sébastien, elle est née à Bilbao au tout début du XIXe siècle. De même que ses trois sœurs, María Ramona, Leonarda Ignacia Cesárea et María Beatriz, elle fut baptisée dans l’Église de San Pedro Apóstol du quartier de Deusto, à Bilbao.

Vingt-et-un ans plus tard, ce temple serait également témoin de son mariage avec Máximo Aguirre, qui allait mettre en œuvre une opération urbanistique sur les terrains que l’on connaît aujourd’hui comme Las Arenas.

À la mort de Máximo Aguirre en 1863, Francisca Labroche, aidée par ses fils Eduardo et Ezequiel, poursuivit les ventes de terrains à travers la société familiale Viuda e Hijos de Máximo Aguirre, dont Francisca était propriétaire majoritaire (54,6 %). Par ailleurs, sa fille Dolores allait également être liée à cette société, mais à travers son mari Eduardo Coste, marquis de Lamiako.

Francisca Labroche, femme avide dans les affaires et à l’esprit voyageur, acheta à Paris l’image de la sainte patronne de l’Ermitage de Santa Ana, un bâtiment qui allait être le centre de l’essor immobiliser de la zone.

Une saga familiale, celle des Aguirre-Labroche-Coste, qui révolutionna Getxo au niveau urbanistique, à tel point qu’ils allaient également être les promoteurs du chemin de fer.

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